Maivrier ? Comment je fais face aux changements climatiques ? Bref retour sur le mois de Mai : les changements climatiques, c’est maintenant
Il a fait froid, les colonies d’abeilles ont souffert. Du coup, cerisiers, pommiers, abricotiers ne porteront que peu de fruits cette années. Par contre, qu’est-ce qu’il y a eu comme chenilles !!!!
On s’en est sortis grâce à la plantation de plantes qui s’en fichent du froid, comme les carottes, pois gourmands, salades.
Celles qui avaient besoin de chaleur sont restées longtemps en godet à la maison. Elles sont restées petites, mais elles sont là, pimpantes et fidèles.
On a mis en place dans le jardin des bacs à compost en demi maturation, avec une bonne dos de terre dessus. Pêle-mêle :
- ça a gardé les jeunes plants au chaud
- c’est un bon support pour mettre un voile de forçage
- ça mobilise plein de bouffe
- c’est séchant, on sera obligé d’arroser plus souvent
- c’est vecteur de maladies, parce que ça respire moins
- ça a favorisé une solide colonie de charençons, pucerons, nids de fourmis, et vas-y pour les faire fuir de ce magnifique hôtel trois étoiles
- mais les vers de terre sont contents
- on travaille à l’envers, j’aime pas ça. Normalement, ce qui est récemment mort est au dessus de la terre, pas en dessous.
- quand on sera vieux on aimera travailler en hauteur
- en fin de saison, je pourrai retirer les bacs, laisser la terre en place, et me faire une mini-haie de petits fruits et anti-vent.
Je suis bien contente que le design commence à aider le jardin, par la gestion de l’eau, par l’amoindrissement des effets du vent.
Pour faire face aux conséquences des changements climatiques mois de mai, il va nous falloir amoindrir les effets des douceurs des mois de février, et la pourriture engendrée par ces vagues de froid humides du printemps.
La cuve à eau a mis un temps fou à se remplir malgré le temps gris. On en reparlera en juinvre. Mais en tout cas, on remarque moins d’engorgements et donc plus de vie du sol.
Les soupes de graines que j’avais semées en septembre et février ont rendu le sol plus souple, et moins érodé.
Niveau faune, les bourdons, plus résistants au froid, les osmies également ont visité le jardin et pollinisé tout de chez tout.
J’ai trouvé l’ambiance humaine un peu touffue
Disons-le, humainement, c’était chiant. On va mal. Retrouvons nous ?